10 raisons de souscrire un PER

1. Alléger son impôt sur le revenu

Les versements dans un Perin sont déductibles du revenu imposable, cela aura pour cause une économie d’impôt dont le montant dépendra de votre taux marginal d’imposition. Plus ce taux marginal d’imposition sera élevé plus votre déduction d’impôt sera significative. 

En ce qui concerne les salariés, deux options sont possibles. La première étant, en fonction de vos revenus, de choisir entre 10% du plafond annuel de la Sécurité sociale (PASS) de l’année N-1. La deuxième option consiste à choisir 10% des revenus professionnels nets de frais de l’année précédentes limité à 8 fois le PASS de l’année précédente.

Ensuite, pour les non-salariés, le maximum déductible était de 76 102 euros en 2022. À ces plafonds s’ajoutent ceux qui n’ont pas été consommés au cours des trois dernières années. Vous pouvez également mutualiser votre propre plafond de déduction avec celui de votre conjoint. Vous pouvez normalement retrouver votre maximum déductible dans votre dernier relevé d’imposition

2. Améliorer le rendement de son épargne

L’idée étant ici de transformer le gain fiscal obtenu en un puissant moteur financier.

En effet, il est important de bien sélectionner ce support d’investissement afin d’obtenir une allocation qui corresponde à votre profil de risque.

3. Discipliner son épargne retraite

En souscrivant à un Perin, votre argent sera bloqué jusqu’à votre retraite. Néanmoins certaines exceptions existent vous permettant de le récupérer (soit en cas de gros coups durs, soit pour financer l’achat de sa résidence principale).

Le Perin permet une véritable cotisation retraite permettant de se constituer un complément financier pour sa vie post-professionnelle. 

De plus, le Perin n’inclût aucune obligation d’effectuer des versements réguliers. 

En conclusion, vous pouvez agir librement, malgré le fait qu’une certaine discipline d’épargne est préconisée.

4. Exploiter la souplesse du Perin

Il est désormais possible, grâce au Perin, de sortir en capital en une ou plusieurs fois, en rente viagère également, voire de cumuler les deux formules. 

Le Perin est donc considéré comme un produit modulable comparé aux précédents produits d’épargne retraite tels que le Perp et le contrat Madelin.

Le Perin n’oblige pas de versement minimum ou régulier comme évoqué dans le point précédent. 

Enfin, il n’est en rien obligatoire de récupérer le capital acquis dès son départ en retraite, le titulaire est libre de laisser son épargne pour qu’elle continue à s’accroître.

5. Protéger efficacement sa famille

Le Perin est également un outil de protection sociale face aux accidents de la vie. En effet, en cas de gros coups durs, par exemple suite au décès de son conjoint ou à la survenance d’une invalidité sévère, son titulaire pourra récupérer le capital en compte, et ceci sans passer par la case impôt alors que l’épargne investie aura bénéficié de la déduction fiscale lors des différents versements effectués. 

Autre situation, en cas de décès du titulaire du PER, la règle juridico-fiscale est très proche de celle appliquée pour les assurances vie, le capital en compte sera versé au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans le plan, le tout sans intégrer l’actif successoral. 

6. Investir pour ses enfants

Dans la loi Pacte qui a instauré le Perin, rien n’interdit la souscription de ce produit au nom d’un mineur. 

De plus, en ouvrant un Perin pour leur enfant mineur, les parents profitent d’un plafond de déduction fiscal supplémentaire qui s’ajoute à leur plafond de déduction propre, ce qui réduit encore plus leur base imposable. 

Ceci s’appliquera également si un enfant majeur rattaché foyer fiscal ouvre un Perin. 

Autre point important, l’argent étant bloqué sur le Perin, le mineur devenu majeur ne pourra pas y puiser librement, sauf en cas d’achat de la résidence principale. 

Le Perin devient alors un nouvel outil de donation.

7. Changer de Perin si nécessaire 

Il est possible d’ouvrir plusieurs PER, que ce soit chez le même gestionnaire ou auprès de plusieurs d’entre eux.

Il est préférable d’opter pour deux gestionnaires différents si les montants investis sont élevés, ceci en gage de sécurité.

Le PER permet également de le transférer d’un établissement à un autre, ce qui n’est pas autorisé avec l’assurance vie.

Il ne faut donc pas hésiter à changer si vous vous sentez prisonnier d’un Perin de mauvaise qualité. Il faut aussi être attentif aux éventuels changements opérés, car si ces derniers vous sont défavorables, comme une hausse des frais, n’hésitez pas à partir. 

8. Minimiser son IFI

Le Perin est une piste à suivre pour réduire la base imposable des personnes assujetti a L’IFI.

Les sommes qui y sont placées sur des supports immobiliers ne seront pas soumises à l’IFI pendant la phase de constitution du capital.

Alors que l’argent investi dans une assurance vie vient augmenter la base taxable à l’IFI, ce n’est pas le cas si c’est au travers de l’enveloppe du Perin.

9. Recycler son Perp ou contrat Madelin 

Un peu moins de deux millions de ménages seraient encore détenteurs d’un PERP et près d’un million de non-salariés encore équipés d’un contrat retraite Madelin selon France Assureurs.

A savoir que ces deux enveloppes sont transférables dans celle du Perin. 

Avec sa possibilité de sortie en capital, le Perin ouvre des perspectives bien plus larges. Néanmoins, il est préférable de faire attention à tout systématisme, notamment pour les détenteurs de vieux contrats Madelin des années 1990 car, par exemple, certains contrats Madelin disposent de taux de revalorisation garantis sur la rente, ce qui est prohibé sur les Perin.

En somme, le recyclage est généralement un marché gagnant pour tous, épargnants comme gestionnaires. 

10. Réinvestir sans tarder son assurance vie

A l’entrée du PER, les sommes venant de l’assurance vie seront bien sûr déductibles du revenu imposable. Cela vous fera profiter de deux avantages fiscaux : purge des plus-values d’un côté, baisse de l’impôt sur le revenu de l’autre.

Pour les ménages cherchant à consommer du « disponible fiscal » propre au PER des années passées, c’est également un bon moyen d’y parvenir. Cependant notez que le détenteur de l’assurance vie doit être à au moins cinq ans de l’âge légal de départ en retraite. 


Chiffres clés :

  • 3,5 millions, c’est le nombre d’assurés détenant un PER 
  • 43,6 milliards €, c’est la somme gérée sur les PER

Selon France Assureurs, le 30/09/2022

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